Ajmer et Pushkar


22 juin

Udaipur – Pushkar

En partant d'Udaipur, nous nous sommes arrêtés dans un SUPERMARCHÉ!!! Ben oui, ça existe en Inde! On a acheté du fromage en cube, miam miam miam, avec des provisions pour la journée.




Juste avant d'arriver à Pushkar, nous nous sommes arrêtés à Ajmer pour visiter un temple jain dans lequel se trouvait une reproduction illustrant le concept jain de l'ancien monde.















Arrivés à Pushkar, on découvre une autre ville qui nous rappelle pourquoi nous aimons tant notre voyage en Inde : après Udaipur, qui nous avait relaxé, Pushkar arrivait à point. Nous sommes partis à l'aventure (il faut rattraper les Pierrafeu) dans les méandres de cette petite ville. Nous avons découvert un endroit accueillant où il fait bon vivre, d'abord pour la nourriture. Nous avons découvert de délicieux sandwichs style pita bien garni, fraîchement cuisinés devant nous.






Sur le chemin du retour à l'hôtel, nous avons booké pour une randonnée en chameau pour le lendemain à l'aube.

La clim de l'hôtel ne fonctionnait pas très bien dans la chambre...


23 juin

Pushkar

On s'est levé à 5h30 pour aller rejoindre nous chameaux qui nous attendaient dans l'entrée de l'hôtel. On a d'abord crû que la ride allait être très emmerdante parce que les deux guides marchaient à côté des chameaux. Quelques minutes plus tard, enfin ils ont grimpé avec nous sur les chameaux pour se débuter la ride.

























Des couilles écrasées et un cellulaire insistant furent les seuls désagréments de cette agréable balade. Le patron des guide n'était d'ailleurs pas content d'apprendre qu'un de ses guide parlait au cellulaire pendant la ride. Bref, on a réalisé qu'une nuit dans le désert avec les chameaux aurait été beaucoup trop longue et découillante.

À 9h, la ride était terminée était nous retournions à l'hôtel pour prendre une bonne douche (on aime beaucoup prendre des douches bouillantes dans le désert, c'est presque rafraîchissant).

Pour le reste de la journée, nous avons flâné dans la ville en magasinant et en visitant le temple de Brahma. Donc petite journée relax au gros soleil.









Durant notre magasinage, nous avons décidé de chercher des draps en soie. Nous avions trouvé un bon deal chez un marchand exportateur qui affirmait que son tissu était effectivement de la soie, garantie (ou argent remis). Nous sommes allés voir un « ami » vendeur, lequel nous a affirmé que nous nous étions fait fourrer par l'autre vendeur, que le tissu était du satin et que pour ce prix-là, nous aurions eu un ensemble de lit complet. Nous sommes donc retourné voir l'autre vendeur et avons demandé un remboursement. Ceci n'est pas pratique courante en Inde. Toutefois, après argumentation, mais sans avoir eu à menacer, nous avons pu être remboursé.

De retour à l'hôtel, nous avons raconté notre mésaventure à Vicki. Ayant toujours un plan B dans sa poche, Vicki nous a amené voir son ami le tailleur, qui ramasse les vieux saris en soie des femmes. Nous avons donc choisi deux beaux saris qu'il a cousu ensemble pour faire un superbe sleeping bag. Nous somme maintenant très heureux d'avoir enfin trouvé nos draps.

Sur la route du retour, nous sommes allés louer un scooter pour 24 heures, pour un gros 6$. Lorsque nous avons voulu embarquer sur le scooter, puisque Klaus n'en avait jamais conduit, le gars lui a (fortement) suggéré d'aller se pratiquer seul, avant que Judite n'embarque. Fort heureusement! Ce fût une suggestion bien éclairée!

Nous sommes rentrés sains et saufs à l'hôtel, Judite ayant très mal au ventre pour avoir beaucoup (trop) rit de Klaus qui roulait à sens inverse (de toute façon, c'est india-style), et qui essayait de faire des U-turn dans le sable. Ce n'était que le début de l'aventure du scooter!


24 juin

Pushkar

Nous sommes partis tôt le matin avec la ferme intention d'aller visiter le temple de la femme de Brahma, Savitri Temple, situé en haut d'une montagne à proximité de Pushkar. Nous avons tant bien que mal tenté de suivre le plan du village, mais sans succès. Puisqu'il n'y a pas de nom de rue, nous nous sommes évidemment perdu. 






Après quelques kilomètres dans la mauvaise direction, nous sommes retourné de bord et avons pris la bonne route. Nous avons stationné le scooter en bas de la montagne et avons été agressé verbalement par une vendeuse qui voulait absolument qu'on lui achète des bidules pour le temple. Sous un soleil de plomb, nous avons escaladé les maintes et maintes marches qui menaient en haut de la montagne. Un jeune porteur de bouteille d'eau a tenté de faire monter les bouteilles par Klaus, mais Klaus n'est pas fou fou, il était hors de question qu'il monte une grosse caisse de bouteilles d'eau pour que le jeune retourne en bas prendre une autre caisse.

En haut, nous avons eu une superbe vue sur la ville de Pushkar. Plusieurs singes faisaient bien peur aux indiens.








Au retour, on a fait le tour de la ville en scooter, et nous sommes retournés à l'hôtel pour prendre une autre douche bien chaude.

Plus tard, on a décidé d'aller racheter d'autres draps en soie pour la maison et nous sommes retournés voir l'ami de Vicki.

En fin de journée, on a emballé tous nos achats et nous sommes partis en direction de la ville, en scooter, avec le sac de 60 litres sur le dos. Dans la même shop que le barbier, le gars nous a fait un beau et gros colis sur mesure avec nos trois sacs. À Dharamsala, le tailleur avait pris environ 10 minutes pour faire l'emballage de notre paquet, avec sa machine à coudre, mais là le gars faisait toutes les coutures à la main et prenait tout son temps pour nous parler et nous montrer tous les mots dans les langues étrangères qu'il connaissait. Il était bien content que Judite connaisse quelques mots en espagnol et tentait de l'impressionner. Ce fût tellement long que Judite a eu le temps d'aller chercher les succulents sandwichs. Pour revenir, nous avons suivi les coutumes locales et avons fait du scooter indi-style, le paquet coincé entre nous deux.





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