15 mai
Nous nous levons tôt car nous devons
prendre le train à 6h50 en direction de Haridwar, puis Rishikesh.
Nous sommes arrivés à la gare autour de 6h et nous avons trouvé
notre train à l'autre bout de la gare.
Il y avait déjà beaucoup de
monde à cette heure à la gare de Delhi. La compagnie de train n'a
rien à envier à ViaRail : on nous a servi de l'eau, puis deux
fois du thé, un repas (pas très bon, mais tout de même), tout ça
pour 18$ à deux.
Judite a réussi un exploit en
utilisant les toilettes turques du train. Bravo!
Nous sommes arrivés à Haridwar vers
11h30, Hari nous attendait déjà. On a eu une petite ride d'auto
dans un parc national où il tentait de nous montrer des éléphants,
mais nous n'avons vu que des cacas d'éléphants frais et du pipi
frais. Il était très excité et nous disait que les éléphants
avaient passé il n'y a pas longtemps.
On a eu toute une discussion avec Hari
concernant l'éducation des enfants. En réalité, il nous exposait
en grande partie son point de vue. Tout a commencé quand on lui a
dit qu'on serait enseignants. Il croit que les enseignants ne sont
pas bien traités au Québec et que les parents devraient assurer le
savoir-vivre de leurs enfants. Par exemple, si l'enfant est tannant
en classe, l'école devrait appeler les parents pour qu'ils donnent
une correction à l'enfant et que l'enfant respecte l'enseignant.
Selon lui, l'enseignant (le gourou) est
au même niveau que Dieu, mais s'il devait choisir entre le gourou et
Dieu, il choisirait le gourou puisque c'est par lui qu'on atteint
Dieu.
On a atterri dans un beau petit hôtel
pas cher (10$ la nuit!!) avec la vue sur le Gange et le pont Lakshman
Jhula, où traversent chaque jour passants, pèlerins, vendeurs,
motocyclistes, vélos, touristes occidentaux avec leur caméra,
plusieurs touristes indiens très nombreux la fin de semaine, sans
oublier les singes, les vaches , bourriques et autres animaux qu'on
peut retrouver ici, le tout, malgré que ce voie une voie
piétonnière.
Une fois nos bagages déposés, Hari
nous a invité à aller manger avec 5 québécoises en stage en Inde.
Elles sont toutes très sympathiques et nous avons eu un beau dîner.
Après le dîner, nous sommes partis à
la recherche d'un endroit tranquille (est-ce possible en Inde?) où
plonger nos pieds. Nous avions trouvé un beau spot sur de grandes
roches, où nous n'avions malheureusement pas accès à l'eau, où
nous pouvions méditer tranquillement à l'abris des regards,
exceptés les radeaux de rafting.
On était à cet endroit depuis au
moins 10 ou 15 minutes quand la police (oui oui!) a débarqué!
Apparemment, c'est un spot dangereux où plusieurs personnes se sont
noyées en sautant des radeaux de raft pour tenter de rejoindre les
jeunes occidentales peu vêtues. Nous avons donc été escortés
jusqu'à la rue pour nous faire retourner au village. Nous avons donc
marché dans l'autre direction, toujours à la recherche d'un endroit
pour mettre nos pieds dans le Gange. Nous avons marché vers l'autre
pont. Nous avons marché, marché, marché et vu plusieurs pèlerins
qui se rendant dans les différents Ashram, tandis que la majorité
se rendait vers la cérémonie de l'Aartis, près du deuxième pont.
Juste avant d'arriver au deuxième
pont, nous avons découvert une nouvelle race de singes avec la face
blanche. Puis nous avons trouvé le deuxième pont et la plage.
Croyez-le ou non, nous avons été suivi par un ear cleaner, oui oui,
un nettoyeur d'oreille qui disait à Klaus : « Just
try it, Sir, try it!!! ». Une fois qu'on s'en est débarrassé,
on a pu mettre nos pieds dans le Gange. Wow quel bon moment de
pouvoir toucher à l'un des fleuve les plus sacrés sur cette
planète.
On n'est pas resté longtemps car le
soleil se couche relativement tôt ici. Nous sommes retournés à
l'hôtel pour manger et faire dodo.
16 mai
On vous a tout caché : on a
décidé de se marier sur le bord du Gange. Oui, ce fût pénible de
ne pas vous en parler... ((Judite)particulièrement la veille lorsque
je t'ai parlé sur Skype, papa) ! Donc la journée du 16 mai a été
consacré aux préparatifs : l'achat du sari de Judite et le
henné sur ses mains et pieds.
(Nick, tu peux aller te rhabiller, mes tatous sont tellement plus hots que les tiens!!! ;-) )
Pour le magasinage, rien à voir avec
le Québec. La femme qui magasine s'assoit sur un banc et le vendeur
lui présente plusieurs possibilités. Magasinage plate, donc. Comme
la mariée doit porter un sari rouge, le vendeur en a étalé une
dizaine sur le plancher. Or, après en avoir choisit un (pas si
beau), Judite a demandé si elle pouvait regarder par elle-même. Le
vendeur a eu l'air un peu offusqué, mais l'a tout de même laissé
faire. Tous les saris qu'il avait présenté jusque là avaient de
gros motifs en forme de fleur de tournesols, mais toujours rouge avec
du vert. Judite trouvait qu'elle avait l'air d'un sapin de Noël avec
des boules or. Elle en a finalement trouvé un a son goût,
naturellement dans ses prix de poule de luxe. La face du vendeur
voulait tout dire. Quand Judite a mis la robe, son visage s'est
illuminé et elle avait l'air d'une princesse (C'est Klaus qui
parle...)
Les deux Sarah (deux des québécoises)
nous ont accompagnés. On a ensuite été chez Hari où on a
rencontré le rat blanc de la nièce de Hari. Ark Judite a criait
chaque fois que le rat approchait; il était hors de question que le
rat monte sur elle. Hari a chicané la petite (parce qu'elle le
mettait dans la face de tout le monde) et l'a envoyé ranger son rat.
C'était un rat blanc albinos. Bon débarras pour ce rat. Ce n'était
que partie remise.
17 mai
Hari dit toujours qu'il arrivera à une
certaine heure, mais il arrive une heure ou deux en retard :
« lots of traffic », yeah right... Les amies de Hari sont
donc arrivées vers 1h pour aller acheter l'habit de Klaus. Il
hésitait entre le vert forêt et le blanc, mais il a choisit le
blanc. Comme il est beau mon prince charmant tout de blanc vêtu
(C'est Judite qui parle...)
Sur le chemin vers chez Hari, on a
arrêté dans tout pleins de magasins pour acheter mille affaires.
Entre autres, on devait récupérer le top du sari, mais pour une
raison étrange, le magasin était fermé et Hari a dû trouvé la
couturière pour avoir le top. Une fois rendus chez Hari, l'endroit
où s'est déroulé le mariage, les amies de Hari ont habillé
Judite, car vous devriez voir la longueur d'un sari, ça faisait au
moins 8 mètres de long!
Klaus s'est changé, est sorti de la
toilette les pantalons roulés jusqu'aux genoux et les manches
retroussé « parce que j'ai peur de me salir ». Et Hari
qui arrêtait pas de lui dire de descendre ses pantalons!!!
hahahahahaha
Juste comme le soleil commençait à
descendre, nous nous sommes tous dirigés vers le Gange où tout le
voisinage nous a rejoint. On nous a fait descendre les marches
blanches tapissées de fleurs, vers le Gange. En bas nous attendait
deux maîtres de cérémonies qui nous ont fait asseoir sur le sol,
Klaus à gauche et Judite à droite. Tout le monde a pris place
derrière nous. L'amie de Hari nous a fait la traduction tout au long
du déroulement. Nous avons fait environ 5 prières différentes,
pour l'amour, pour notre famille, pour le Gange, pour nos amis, tous
ces éléments représentés par les Dieux hindous. Notre regard
était figé sur le Gange, on avait l'impression d'être seulement
nous deux et les maîtres de cérémonie. Chaque fois que nous
faisions une offrande, nous devions la toucher tous les deux, et
entre chaque offrande, nous purifions nos mains avec l'eau du Gange.
Nous avons donné du riz, beaucoup de fleurs, des épices, de
l'herbe, du lait, de l'argent... Puis on a procédé à l'échange
des colliers de fleurs, moment le plus important de la cérémonie.
C'est a ce moment que Judite a versé quelques larmes. On s'est
rassit, mais à partir de ce moment, Judite doit être à gauche et
Klaus à droite. Judite a mis son pouce sur une pièce de monnaie et
le maître de cérémonie a versé du lait. Les maîtres de cérémonie
ont allumé un feu, puis nous ont attaché ensemble (lol) On devait
lancer des épices dans le feu. Nous avons dû faire 7 tours du feu,
lesquels signifiaient tous quelque chose de bien précis.
Après la cérémonie, on a tous fait
un gros party sur le balcon chez Hari. Ils avaient installé des
lumières sur le toit, une école de musique du coin est venue nous
présenté un mini concert (c'était super bon!!!), puis le dj a
lancé la musique. Tout le monde a dansé, les petits en couche, les
enfants, les préados, les ados, les québécoises étaient là bien
sûr, la famille de Hari, tout le voisinage. Bref, c'était super
cool, les petits culs nous ont fait tout une prestation avec leurs
moves de breakdance et toute leur créativité de danse. C'était
bien beau à voir. On a transgressé deux lois à ce party : on
a mangé du poulet en cachette (livré de la ville voisine) et on a
du bière et rhum and coke. La soirée ne s'est pas terminée trop
tard, juste au moment où Judite a commencé à être malade un
brin.... Et pas à cause du rhum and coke!!
En arrivant à l'hôtel, on a fait
faire le saut au gardien de nuit en entrant dans l'entrée. Il nous a
félicité pour notre mariage puis s'est recouché.
18 mai
On s'est levé un peu plus tard que
d'habitude (on s'était quand même couché à 1h du matin!), mais le
système digestif de Judite ne permettait pas qu'on aille bien loin.
On pense que la chaleur commence à taper le système, l'idée aussi
d'avoir une chambre pas de clim... Judite a dormi la moitié de la
journée et Klaus a lu et lu et lu... Il a enfin retrouvé le goût
de lire.
19 mai
On a passé une autre journée à
chiller dans la chambre. Hari nous a fait une petite visite, le temps
qu'on aille vérifier les billets de bus à Rishikesh. Sinon, lecture
et dodo.
20 mai
Nous sommes finalement sortis de notre
chambre et nous sommes allés en rafting. Quelle aventure!
Tout a commencé quand le frère (ou du
moins un ami de Hari) est venu nous chercher en moto. Il faut savoir
qu'ici, le plus de personnes tu peux embarquer sur une moto, le mieux
c'est. On a donc tous les deux grimpé sur la moto, tentant tant bien
que mal de s'accrocher. Pour une première ride de bicycle pour
Klaus, c'était l'fun, mais désagréable d'avoir à tenir la
bouteille d'eau. Un peu plus loin, dans une courbe bien à pic, on a
croisé l'autre ami de Hari qui venait nous rejoindre. Judite a donc
embarqué avec le deuxième ami.
Ou la la, heureusement que ce n'était
pas sa première ride de moto, parce qu'elle aurait chié dans ses
culottes. Au lieu de cela, elle a eu juste un peu beaucoup peur quand
elle a réalisé qu'elle ne portait pas de casque et que le gars
roulait en fou dans toutes les courbes qui montaient et descendaient.
Elle est arrivée à la boutique de raft 3 ou 4 minutes avant Klaus
(sur une distance d'environ 1 km...). Klaus a bien aimé sa ride! La
journée commençait vive en émotions. Nous sommes embarqué dans un
4x4 pour monter la rivière. Wow, juste la ride de 4x4 valait la
peine, les paysages étaient magnifiques et la vie sur le Gange était
époustouflante. On a aussi eu droit à des slogans longeant la route
pour nous rappeler d'être prudents. On doute que le chauffeur ait eu
le temps de lire parce que parfois, on se demandait quel 4x4 entre le
nôtre et celui venant à notre rencontre serait le plus magané. On
a piqué les slogans sur le blog des 5 québécoises que nous avons
rencontré :
- Drive slower, live longer.
- Speed thrills, but kills.
- Alert today, alive tomorrow.
- Life is full of fun. Don’t gamble with it.
- Do not mix driving and drink.
- Licence to drive, not fly.
- Be gentle on curves.
- No hurry, no worry.
- Et le dernier et non le moindre : After whisky, driving risky
Quand ce fût le temps d'embarquer sur
le raft, le guide a demandé 2 strong paddlers. Pour vous mettre en
contexte, on était nous deux avec 6 indiens, assez costauds merci.
Ben imaginez-vous donc que la première personne à lever sa main,
ben c'est Judite, suivie de près par Klaus. Les indiens savaient pas
pentoute pagayer!!! hahahahaha! Judite a montré à pagayer à au
moins 3 personnes dans le raft... Apparemment le guide n'avait pas
cru bon de leur mentionner que la pagaye doit aller dans l'eau et que
ce n'était pas efficace de taper sur l'eau. C'était un peu
n'importe quoi comme pagayage, mais en fin de compte, on a eu
beaucoup de plaisir dans les rapides. Mais comme personne n'a tombé
du raft, on ne peut dire que c'était réellement du GROS rafting!
Klaus a eu une belle initiation et aurait préféré avoir de plus
grosses rapides. Judite aurait préféré avoir des coéquipiers qui
sachent pagayer lol On a pu sauter à l'eau au moins 3 fois et
lorsque nous avons arrêté sur le bord pour un petit snack, Klaus
s'est aventuré pour sauter d'un rocher d'environ 20 pieds. Il est
courageux, Judite n'avait pas assez de couilles malgré son gilet de
sauvetage.
On nous a débarqué directement à
notre hôtel (bouhhh on n'a pas eu une autre ride extrême de moto!
:( ) puisque notre hôtel est sur le bord du Gange. Nous étions bien
brûlés, dans tous les sens : épaules brûlées par le soleil
et muscles des bras endoloris à force de pagayer. On s'est écrasé
dans la chambre pour le reste de la journée, bien cachés du soleil!
21 mai
Hari est venu nous chercher tôt (11h
lol) pour aller visiter un temple avec son ami. On ne savait pas du
tout à quoi s'attendre et on nous avait dit de faire confiance à
Hari. D'abord, comme Judite avait encore des maux de cœur et de
ventre, il est allé lui chercher des « medicine » qu'on
ne sait pas c'est quoi. Elle a dû avaler 4 pilules en plus d'une
banane forcée. On a ensuite pris la route en direction du temple.
Hari cherchait encore les cacas d'éléphants; on pense qu'il est fou
des éléphants. On a pris une route qui semblait être une rivière
pendant le temps des moussons, une route cahoteuses remplies de
roches. C'était plutôt étrange et à un moment donné on lui a
demandé si c'était à cet endroit qu'il comptait nous prendre
chacun un rein pour le revendre. Il a trouvé ça bien drôle. Après
avoir traverser deux ou trois minis rivières avec des poissons
(traverser avec l'auto , une Suzuki) On est arrivé dans un petit
village (plus petit que Ripon). On a monté une montagne pour
finalement arriver au petit temple.
On a dû se déchausser et le
marbre était brûlant. On a couru jusqu'à l'intérieur où deux
moines nous ont accueillis. Ils nous ont donné une cueilleré d'eau,
Judite a fait semblant de l'avaler (ben quoi je veux pas être
malade!), mais Klaus n'a pas entendu l'avertissement de Judite et a
bu l'eau. On a eu un autre point rouge dans le front. On a ensuite
médité (chillé) avec les moines. Judite a trouvé bien étrange
que les moines possèdent un cellulaire. On a profité du silence qui
régnait sur le temple puis nous sommes repartis en nous brûlant les
pieds à nouveau. On est reparti vers Rishikesh. Hari a ordonné à
Judite de ne manger que du riz blanc jusqu'au lendemain. Nous sommes
donc arrêté dans un restaurant pour manger. Judite a eu un super
riz au pois alors que Klaus a mangé un méga hamburger aux patates
et fromage dans la face de Judite, le tout accompagné d'un autre
plat indien succulent.
Pour souper, Judite a remangé un bon
bol de riz blanc. C'est plate à manger...
22 mai
On attend Hari, il vient nous chercher
pour aller voir les éléphants (enfin!!).
Finalement, ce sont ses neveux qui sont
venus nous chercher. Ils étaient très sympathiques et attention,
« men have black cars ».
C'était très drôle car nous sommes
arrêtés pour mettre de l'essence, mais comme il faisait tellement
chaud, l'auto du gars stallait tout le temps. Il redémarrait sa
voiture chaque fois et on se disait que ça ne devait pas être très
bon pour la batterie. On a repris sensiblement la même route que la
veille pour aller dans le parc national. Une fois rendus sur place,
et après avoir encore fournis nos numéros de passeports qui
semblent être indispensables à chaque visite, nous embarquons dans
un Jeep du style Jurassic Park, sans suspension.
On a d'abord aperçu des maisons de termites. Bon, jusque là, c'était plutôt ordinaire. Judite a ensuite vu un bambi, mais par le temps qu'elle réalise ce qu'elle voyait, on avait déjà passé et Klaus n'a pas pu voir. Pas grave, on en a vu un shit load après. Arrivés dans la plaine, on a aperçu un éléphant au loin. Il y avait des quantités d'oiseaux superbes, en particulier les oiseaux bleus. Finalement, lorsque nous étions dans la forêt, nous avons tourné un « coin » et nous sommes presque arrivés face à face avec un éléphant. L'éléphant et Klaus ont chacun fait un jump, et l'éléphant s'est éloigné. Klaus won. Pour le reste du trajet, on a vu une trâlée de bambis, de paons pas en rut donc pas ouverts, des étranges chevreuils, des singes, des bébés singes, des singes jaunes, et plus d'oiseaux encore.
Judite a répété
au moins 25 fois « On dirait qu'on est dans Jurassic Park!!! »
(Musique de fond).
En repartant, nous sommes arrêtés
voir les gypsies... On se sentait un peu scèneux, mais ils sont
gentils et on a pu rire avec eux car un des jeunes essayait de
rentrer une méga baile de foin dans un mini coin, et ça avait l'air
pas mal tough de conduire le méga tracteur ahahahaha! Toutes la
communauté était la à le regarder faire, chacun donnait son
conseil, ça faisait tout un vacarme, mais il y est finalement arrivé
après plusieurs minutes!
Sur le chemin du retour,nous sommes
arrêtés voir Hari qui devait jouer au volleyball avec ses amis.
Lorsque nous sommes arrivés, on a constaté que c'était des petits
amis. Hari entraîne les enfants du coin au volleyball. Ils étaient
très cutes à voir et nous avons commencé à jouer avec eux. Au
bout de 10 minutes, Klaus avait les pieds complètement brûlés,
mais ne voulait pas le dire et a attendu la fin pour montrer ses
grosses ampoules remplies de sang. Pendant ce temps, les petits gars
en profitaient pour montrer à Judite comment bien faire des
manchettes (lol) : « Hands like this, straight, no
power ». Il faut dire qu'ils ne parlaient à peu près pas
anglais, ce qui rendait le tout encore plus amusant. On a joué avec
eux environ 30 minutes, jusqu'à ce que le soleil soit couché et
que, juste pour faire exprès, l'électricité ne fonctionnait pas.
Nous sommes finalement rentrés chez
Hari, où il nous a commandé du poulet de la ville d'à côté.
Enfin un peu de viande et de bière dans ce régime végétarien et
strict dans alcool de Rishikesh. Mine de rien une semaine et quelques
jours sans viande, ça paraît dans un corps de carnivore. On s'est
enfin sentis rassasiés après le repas. Judite a eu droit uniquement
à 3 petites bouchées de poulet pour ne pas énerver son estomac.
Nous avons mangé le tout sur le bord du Ganga, près de l'endroit où
a eu lieu la cérémonie quelques jours auparavant.
In India, you need 3 things to drive :
- a good horn
- good brakes
- good luck
Ça veut tout dire sur la conduite!
23 mai
On s'est levé tard... On n'a pas fait
grand chose... Tellement, on ne se rappelle plus ce qu'on a fait...
24 mai
On est parti pour aller visiter le
Temple de l'autre côté du pont...
Il faisait chaud, beaucoup de
touristes indiens, beaucoup de motos sur le ponts, beaucoup de
klaxons, on se fait toucher, pousser, … juste avant de rentrer dans
le Temple, Judite panique et n'en peut plus de tous ces gens
autour... On a donc rebroussé chemin et on est allé s'asseoir sur
les roches, tranquilles, pour regarder le Temple de l'extérieur.
On est parti pour voir la cérémonie
de l'Aartis. Arrivés à peu près à l'endroit où ça devait être,
on a pris place dans une cérémonie, sous une tente. On est restés
là un bon 10 minutes avant que Klaus ne se tanne. Ce devait pourtant
être une cérémonie très prisée, mais comme il ne voyait pas la
personne qui parlait, il trouvait ça plate un peu. On a donc
continué notre chemin pour trouver la VRAIE cérémonie, à quelques
pas de là. C'était une fois de plus très beau, sur le bord du
Gange, au coucher du soleil.
Encore une fois, on croirait que nous
sommes des vedettes, tous les touristes veulent nous prendre en
photo, même s'ils ne parlent pas anglais, tous les moyens sont bons
pour nous signifier qu'ils désirent être photographiés avec nous.
On a retrouvé Hari et Rohit (son
neveu?) et nous sommes partis avec eux, car Hari nous avait invité
pour le souper. Nous étions avec deux nouvelles québécoises qui
étaient arrivées la veille. On a mangé du bon poulet, l'estomac de
Judite avait la permission de manger à sa faim.
Hari a déjà élaboré le menu pour
notre mariage au Québec. Aussitôt que la date est fixée, il
viendra faire le cook pour nous :)
25 mai
On s'est encore levé tard parce que
Hari nous fait veiller tard. On quitte Rishikesh aujourd'hui pour
Amritsar. Nous faisons donc nos sacs et attendons notre lift. On se
reparle à Amritsar!