7 mai – Transfert de Bombay à Cochin
On s'est encore levés à 4h parce que cela faisait une heure qu'on était réveillés. On a fait nos sacs, Judite a pris sa douche et à 5h30 on était déjà près à partir. Sauf que le taxi venait nous chercher à 8h seulement et le déjeuner commençait à 7h. Judite mourrait de faim et a mangé beaucoup trop de nutella.
Lorsque nous sommes allés déjeuner, un monsieur du Koweit nous a raconté qu'il avait été aux Jeux olympiques de Montréal en 76.
Après le déjeuner, le taxi est arrivé et nous sommes partis en direction de l'aéroport. Le monsieur était super gentil et nous a fait faire un tour personnalisé du centre-ville de Mumbai, nous montrant au passage la maison du 4ème homme le plus riche au monde... Ouff, méga baraque triste à voir au travers de tous ces bidonvilles. Le coup d'oeil sur la ville est étrange : des bidonvilles partout autour et de grand s gratte-ciels qui jaillissent un peu partout. Esti qu'c'est brun longtemps icitte. Le gouvernement construit des tours à logements pour éliminer les bidonvilles. Au départ, plusieurs indiens profitaient du logement quelque temps puis le revendait et retournait dans un bidonville, les poches biens pleines. Cependant, suite à ce stratège, le gouvernement a décidé d'imposer une peine d'emprisonnement de 20 mois pour l'acheteur et le vendeur, afin d'enrayer ce fléau. (ils ne niaisent pas avec la puck ici en ce qui concerne les sentences) À l'aéroport, le monsieur nous a conduit jusqu'au comptoir pour nous enregistrer. Un vrai papa qui prend soin de ses enfants hahahahah. On a fait deux trois fois le tour de l'aéroport avant d'embarquer dans l'avion, direction Cochin. Un vol super court, seulement 1h30. Déjà de l'avion, on pouvait voir à quel point on est sorti de la ville et que la végétation luxuriante nous entoure.
La différence entre Mumbai et Cochin est saisissante : brun-gris à Mumbai et verdoyant à Cochin. Ça fait du bien. En fait, on pense que c'est seulement une fois rendus à Cochin qu'on a réalisé à quel point c'était brun à Mumbai. Toutefois, c'est tellement impressionnant de voir à quel point les indiens tiennent à être propres : les saris des femmes sont toujours impeccablement propres et les chemises des hommes sont toujours bien repassées, leurs voitures sont toujours lavées. Et pourtant, vous auriez dû voir l'eau de la brassée de lavage à Klaus... yark, c'était brun de saleté!
Bref, en arrivant à Cochin, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir notre chambre : une méga-giga chambre avec petit solarium à l'arrière. Superbe! Un peu grand à refroidir avec l'AC, mais super avec un grand support à linge pour pouvoir sécher le linge.
Une fois nos bagages déposés, on est parti se promener dans Fort Cochin. La basse saison est déjà commencée ici et les marchants sont harcelants. On cherche encore nos sacs à viande, ça semble pas mal plus cher que ce qu'on pensait...
On est juste à côté des filets de pêche chinois. C'est assez spectaculaire!
On s'est encore levés à 4h parce que cela faisait une heure qu'on était réveillés. On a fait nos sacs, Judite a pris sa douche et à 5h30 on était déjà près à partir. Sauf que le taxi venait nous chercher à 8h seulement et le déjeuner commençait à 7h. Judite mourrait de faim et a mangé beaucoup trop de nutella.
Lorsque nous sommes allés déjeuner, un monsieur du Koweit nous a raconté qu'il avait été aux Jeux olympiques de Montréal en 76.
Après le déjeuner, le taxi est arrivé et nous sommes partis en direction de l'aéroport. Le monsieur était super gentil et nous a fait faire un tour personnalisé du centre-ville de Mumbai, nous montrant au passage la maison du 4ème homme le plus riche au monde... Ouff, méga baraque triste à voir au travers de tous ces bidonvilles. Le coup d'oeil sur la ville est étrange : des bidonvilles partout autour et de grand s gratte-ciels qui jaillissent un peu partout. Esti qu'c'est brun longtemps icitte. Le gouvernement construit des tours à logements pour éliminer les bidonvilles. Au départ, plusieurs indiens profitaient du logement quelque temps puis le revendait et retournait dans un bidonville, les poches biens pleines. Cependant, suite à ce stratège, le gouvernement a décidé d'imposer une peine d'emprisonnement de 20 mois pour l'acheteur et le vendeur, afin d'enrayer ce fléau. (ils ne niaisent pas avec la puck ici en ce qui concerne les sentences) À l'aéroport, le monsieur nous a conduit jusqu'au comptoir pour nous enregistrer. Un vrai papa qui prend soin de ses enfants hahahahah. On a fait deux trois fois le tour de l'aéroport avant d'embarquer dans l'avion, direction Cochin. Un vol super court, seulement 1h30. Déjà de l'avion, on pouvait voir à quel point on est sorti de la ville et que la végétation luxuriante nous entoure.
La différence entre Mumbai et Cochin est saisissante : brun-gris à Mumbai et verdoyant à Cochin. Ça fait du bien. En fait, on pense que c'est seulement une fois rendus à Cochin qu'on a réalisé à quel point c'était brun à Mumbai. Toutefois, c'est tellement impressionnant de voir à quel point les indiens tiennent à être propres : les saris des femmes sont toujours impeccablement propres et les chemises des hommes sont toujours bien repassées, leurs voitures sont toujours lavées. Et pourtant, vous auriez dû voir l'eau de la brassée de lavage à Klaus... yark, c'était brun de saleté!
Bref, en arrivant à Cochin, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir notre chambre : une méga-giga chambre avec petit solarium à l'arrière. Superbe! Un peu grand à refroidir avec l'AC, mais super avec un grand support à linge pour pouvoir sécher le linge.
Une fois nos bagages déposés, on est parti se promener dans Fort Cochin. La basse saison est déjà commencée ici et les marchants sont harcelants. On cherche encore nos sacs à viande, ça semble pas mal plus cher que ce qu'on pensait...
On est juste à côté des filets de pêche chinois. C'est assez spectaculaire!
On a pris un bon repas dans une petite terrasse : la spécialité maison : un poisson frais cuit dans une feuille de palmier.
Succulent, rien d'autre à dire, ça fondait dans la bouche! C'est incroyable, depuis qu'on est arrivés, la seule chose pas bonne qu'on a mangé, ce sont les toasts du déjeuner hahaha! Pour le reste, tout est savoureux, les épices sont succulentes et ne semblent pas avoir d'effets indésirables sur nos systèmes digestifs!
Crevés, nous nous sommes couchés à 7h, Judite s'est endormie si vite qu'à 4h du matin, elle était bien réveillée!
Ça ne fait même pas une semaine qu'on est parti et déjà on dirait que ça fait tellement longtemps! On voit tellement de trucs nouveaux, on apprend tout plein
8 mai
Judite s'est levée très tôt et Klaus a ronflé jusqu'à ce que le ventre de Judite crie famine hahahah vers 7h. Pas de grâce matinée en vacances! LOL on a déjeuné des toasts pas bonnes et on est parti se promener. Tous les tuktuk s'arrêtent près de nous pour nous offrir leurs services. Ça faisait déjà quelques fois qu'on refusait quand, près de l'église où Vasco de Gama fût enterré,
on nous a offert une visite de 3h pour 100 roupies (2$). Finalement, on a embarqué et ça été une superbe visite.
On a visité tous les lieux qu'on voulait voir et, en prime, pleins d'endroits qu'on n'aurait pas su : le lavoir, où les draps et les serviettes d'hôtel sont lavés (ouais, c'est pas des machines à laver, ce sont des monsieurs ici qui font le lavage : ils frappent le linge sur la pierre!!!).
On s'est arrêté au spice market pour sentir et goûter les épices.
Gingembre
On a fini par acheter plein de trucs, mais Judite a oublié de négocier alors notre chauffeur l'a fait pour nous. On visité un temple Jain, c'était très beau et le sacré en émanait énormément. On a fini par donner un super pourboire au tuktuk pour le remercier de la demie journée passée avec lui. Vraiment une super visite!
Ensuite, on a encore marché et on fini par trouver où on vendait les billets de spectacles de genre de mime avec du style indien, Katakali. En attendant le spectacle, on a été manger dans une petite terrasse où le serveur se trouvait très drôle de parler quelques mots français, il se disait lui-même « polyglotte ». On a fini la soirée au théâtre. Dans la première heure, on pouvait voir le maquillage des artistes, c'est très impressionnant. En fait, le maquilleur est lui-même un artiste tellement les maquillages sont superbes. Dans la deuxième heure, on nous a expliqué les grandes lignes du spectacle traditionnel qui dure de 12 à 24 heures et qui raconte des passages du Maharayana.
On est retourné ne coucher bien fatigués.
9 mai
Judite se lève encore super tôt, Klaus se lève complètement perdu et étrangement s'interroge à savoir quelle journée de la semaine on est et ce qui est prévu pour la journée. Après au moins une dizaine de clins d'oeil, de courbettes et d'allusion à la date, Judite finit par dire à Klaus : Hey c'est ma fête aujourd'hui ti-coune! On va finalement déjeuner pour bien commencer la journée. Surprise, notre serveur nous propose un super jus de papaye frais. Délicieux!
On a encore marché à se perdre tout l'avant-midi, le soleil nous plombait sur le coco, mais on est entré dans les petites rues pour voir les maisons des gens. C'était vraiment beau à voir. On a aussi vu beaucoup de petites indiennes qui sortaient de l'école, habillées de leur petits costumes du collège.
On a pensé aller se faire masser, mais comme on n'avait pas assez d'argent sur nous, il fallait encore marcher pour trouver une banque (et les indiens ne sont jamais capables de nous donner une indication claire : one kilometre... )Bref on a marché encore, on commençait à avoir faim (chose étrange, parce qu'à l'habitude, avec le soleil qui plombe, on a rarement faim dans la journée). On a finalement décidé de prendre un petit snack dans un petit kiosque dans la rue. Pour 40 roupies, on a mangé un plat ultra épicé qui brûlait bien au-delà de l'intérieur de la bouche : on avait la face qui brûlait! Finalement, on était tellement en sueurs qu'on a décidé d'aller prendre une douche à l'hôtel avant de retourner se faire masser. Mais une fois rendus, on a été incapable de ressortir de la chambre. On a donc passé le reste de l'après-midi à relaxer.
Pour souper, Klaus voulait absolument que Judite se gâte pour sa fête. On est retourné sur la petite terrasse, mais notre serveur mongol ne travaillait pas ce soir-là. On a commandé et lorsque les plats sont arrivés, Judite a commencé à manger, c'était délicieux. Klaus a pris une bouchée et a apostrophé le serveur en lui demandant : Is there any peanuts???? Yes yes yes, no peanuts, cashew!! Et Judite de devenir blanche et cracher sa bouchée. Le serveur était mal-à-l'aise parce qu'il ne comprenait pas ce qui se passait et qu'on parlait français. Bref, Judite a fini le riz blanc aux petits (minis) légumes et Klaus a eu une portion de roi, sans manger les cachous.
Judite a tout de même eu droit à des supers jujubes et à des biscuits indiens passés date qui avait tout un goût de « artificial flavour ». On est retourné faire dodo, bien contents d'avoir évité l'hôpital indien!
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