*** Les photos suivront bientôt, patience! ***
11
juin
On
s'est levé à 3h du mat' pour préparer nos bagages car un taxi
venait nous chercher pour se rendre à l'aéroport de Srinagar, à 3h
de Pahalgam.
En
se réveillant, quelle ne fut pas notre surprise de réaliser qu'il
n'y avait pas d'électricité. Pour faire nos bagages, ce n'était
pas l'idéal. Nous avons donc pris en renfort nos bonnes lampes
frontales si utiles à notre voyage. Nous avons bouclé notre sac et
Klaus est descendu voir si le taxi était arrivé. Nous avons été
chanceux; comme il n'y avait pas de lumière dans l'hôtel, le taxi
avait failli repartir, cependant, grâce à une petite lueur de nos
lampes frontales, il a poussé plus loin son nez et a fini par nous
attendre. Fort heureusement car Judite et Klaus n'étaient pas
d'humeur à chercher la bitch de la réception. Nous avons sauté
dans le taxi en lui expliquant que nous devions récupérer un truc
(un banc du dollarama, franchement pratique) chez Hassan. Le
chauffeur du taxi pensait bien savoir vers où se diriger. Or, il a
pris à un embranchement la mauvaise direction, ce qui nous a mené
bien loin de notre objectif. Après plusieurs coups de téléphones à
ses amis, le chauffeur s'est remis sur la bonne voie et nous sommes
enfin arrivés chez Hassan. Mais oh, une belle grande clôture
entoure sa maison. Le chauffeur a bien essayé de cogner à la porte,
mais sans réponse... Il était tout de même 4h30 du matin... Ni
klaxons, ni toc toc toc ne réveillaient le propriétaire des lieux.
Après une seconde vague de coups de fil matinaux, Hassan est enfin
apparu avec notre banc si chéri. Judite n'a même pas regardé par
la fenêtre pour un dernier au revoir, elle avait juste hâte de
partir. Klaus s'est contenté d'une poignée de main sans contact
visuel. C'était enfin terminé avec Himalaya House.
La
route fût brève, le chauffeur ne lésignant pas sur la pédale de
gaz. Lorsque nous sommes arrivés à l'aéroport, nous avons dû
sortir de la voiture pour une première fouille des bagages, en plus
d'une fouille corporelle. Pendant ce temps, la voiture a été
fouillée par l'armée. Il faut comprendre qu'il y a beaucoup de
conflit entre le Kashmir et le Pakistan.
Ensuite,
arrivés à l'aéroport, nous avons attendu une heure à l'extérieur,
car uniquement les voyageurs qui décollaient sous peu pouvaient
pénétrer l'aéroport. Lorsque nous avons enfin été appelés, nous
avons eu une seconde fouille corporelle. Les sacs ont été rubanés
par la compagnie Spice Jet et nous avons dû les transporter jusqu'au
comptoir d'enregistrement, où nous avons laissé nos gros sacs.
Ensuite,
nous avons traversé une troisième fouille corporelle avant d'entrer
dans l'aire d'attente pour le décollage. À cette étape, on a dû
sortir a peu près tout le contenu de nos sacs. Klaus a dû justifier
la quantité de pilules vertes et rouges (Advil et Tylenol). De son
côté, Judite a tenté de raisonner le soldat que ses sandales
Birkenstock n'était absolument pas dangereuses pour le vol. Or, le
soldat a ordonné que les sandales-terroristes soient envoyées en
soute. Il a donc accompagné Judite aux bagages enregistrés qui
étaient à l'extérieur, qui attendaient d'être envoyer dans la
soute de l'avion. Le soldat a aussi pris tout son temps pour regarder
TOUTES les photos (heureusement on avait vidé la carte récemment)
de l'appareil de Judite. Il est quand même chanceux d'avoir vu des
belles photos de simili-gangster dans le taxi de Pahalgam.
Bref,
après toutes ces fouilles, nous sommes allés attendre notre vol
près de la porte. Lorsque Klaus est allé à la toilette, un joli
petit garçon en a profité pour venir jaser avec Judite. Quelques
minutes plus tard, ce fût notre tour pour l'embarquement; les femmes
d'un bord, les hommes de l'autre, on passe la quatrième fouille
corporelle à l'extérieur, juste avant de monter dans l'avion.
Klaus
a eu la chance d'être assis juste à côté d'un monsieur qui puait
intensément et qui lui donnait des coups de coude. Crevés, on
n'a eu que le temps de dormir un peu et on a vite atterri à Delhi,
où une chaude journée humide battait déjà son plein.
On
s'est payé la traite avec un prepaid taxi pour se rendre au même
hôtel que la dernière fois. C'est fou comme on se sentait chez
nous! Hahahahah Nous n'avions pas aimé Delhi la première fois, mais
ça faisait du bien d'atterrir dans un endroit qu'on connaissait!
Nous
sommes allés manger à notre German Bakery puis nous sommes partis
en direction de Caunnaught Place. Sur la route, deux Canadiennes de
Vancouver ont voulu nous « vendre » leur chauffeur pour
faire le Rajasthan.
Connaught
Place est un méga centre d'achat pour riches Indiens. Un genre de
quartier Dix30, formé par trois cercles circonscrits. Plus tu vas
vers le centre et plus c'est cher. Pis si tu vas jusqu'au milieu, tu
tombes dans un trou pis c'est pas cher pentoute, pis ça vaut pas cher non plus...
Câliss
On
a voulu essayer le Big Mac indien.
En partant, la vache étant sacrée, vous comprendrez que ce n'est pas une boulette de bœuf. Secondo, quand tu t'attends à de la sauce à Big Mac, pis que c'est de la criss de sauce Masala, genre de ketchup indien qui va dans tout (chip masala, omelette masala, poulet masala, mutton masala (en passant, mutton = chèvre et ca goûte la marde), cheese masala, frites masala, légumes masala, etc) , c'est drôlement décevant. Bref, on a conclu le repas d'un sunday au brownies, qui lui était très bon.
En partant, la vache étant sacrée, vous comprendrez que ce n'est pas une boulette de bœuf. Secondo, quand tu t'attends à de la sauce à Big Mac, pis que c'est de la criss de sauce Masala, genre de ketchup indien qui va dans tout (chip masala, omelette masala, poulet masala, mutton masala (en passant, mutton = chèvre et ca goûte la marde), cheese masala, frites masala, légumes masala, etc) , c'est drôlement décevant. Bref, on a conclu le repas d'un sunday au brownies, qui lui était très bon.
Dans
les catacombes de Connaught Place, imaginez-vous les promenades de la
Cathédrale au Centre-Ville avec des plafonds de 7 pieds, plutôt sombre, avec plus
de 300 boutiques de 10 pieds par 10 pieds, avec en prime des vendeurs
itinérants. Voici pour le décor. Pour comprendre l'ambiance,
imaginez un immense encan avec des centaines d'acheteurs, mais plutôt
que d'être l'un d'eux, vous êtes l'objet de désirs. TOUS les
vendeurs essaient de vous vendre n'importe quoi, mais vraiment
n'importe quoi. Klaus s'est fait offrir une magnifique jaquette verte
(du genre môman) et Judite des pantalons d'homme. Tous les vendeurs
vous interpellent et courent après vous pour insister.
12
juin
Pour
déjeuner, nous avons essayé un nouveau restaurant, le Vivek, avec
une belle vue sur le main bazar. Judite a eu un énorme sandwich au
poulet et tomates pour déjeuner et Klaus a mangé un déjeuner
apparemment traditionnel d'Israël, avec un excellent hummus et des
pitas frais, le tout accompagné de frites.
Nous
sommes ensuite allés faire du troc pour obtenir de nouveaux livres.
Klaus a acheté le dernier de sa série, un nouveau livre pour
comprendre l'Hindouisme et Judite a acheté un livre de princesses et
un roman sur les diverses religions.
Judite
voulait absolument prendre la dernière journée à Delhi relax. Nous
sommes donc parti en direction du Lodi Garden, que nous avions
rapidement visité avec le chauffeur à la première visite de Delhi.
Nous avons d'abord demandé à un rickshaw vélo de nous y amener; il
a refusé et nous a envoyé vers le tuktuk à gaz. Nous l'avons
menacé de ne pas le payer s'il ne nous amenait pas au bon endroit.
Klaus s'est montré très direct, pour ne pas dire méchant. Fort
heureusement, le chauffeur nous a amené directement au bon endroit
et il s'est avéré fort sympathique, nous montrant même un vidéo
de lui lors de son voyage à Amsterdam. Une fois rendus au parc, nous
avons pu nous étendre dans l'herbe sèche de Delhi pour lire nos
livres.
On
est retourné à l'hôtel en tuktuk, puis on est retourné manger au
Vivek, mais cette fois-ci, la bouffe n'était pas bonne du tout.
Notre seule consolation, du toit du restaurant, on pouvait voir les
gens du voisinage qui participait à une compétition amicale de
cerf-volant.
Finalement,
on est allé faire un petit tour sur Internet dans un petit café du
Main Bazar. Il y avait presque autant de sécurité qu'à l'aéroport
de Srinagar pour pouvoir utiliser les ordinateurs.
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